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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 20:27

Situé dans un écrin de verdure et de tranquilité , en bordure de l'Aer ,le gite du moulin de la lande a été aménagé au début des années 2000 dans l'ancienne étable et grenier à grains attenants au logement du meunier et de sa famille  (cette partie demeurant à l'usage privatif des propriétaires).
 A l'extrémité de cet ensemble , la partie" moulin" vient compléter un corps de bâtiments d'une trentaine de mètres de long .














Face à la longère , la " petite maison "                                L'entrée du chemin vu de l'étage du gite













Un grand jardin faisant face au gîte est également à votre disposition.



















 

 

 


la rivière passe au pignon du moulin


















Un environnement fleuri

 















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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 23:31

Petite visite guidée

Le rez de chaussée.

commençons par l'entrée:





Un coup d'oeil à la cuisine à droite :












 pour passer à gauche de l'entrée au salon-salle à manger:












Après le rez de chaussée : L'étage

Prenons tout d'abord l'escalier                         une petite halte





















Pour arriver aux quatre chambres :























et aux deux salles de bains :



















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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 21:51

 

La roue du Moulin de la Lande a arrêté sa course en 1962.
Le temps des meuniers était révolu. Peu à peu , le bois de chêne de la roue s'est dilué dans le fil de l'eau .Il n'en reste aujourd'hui que les vestiges .
La mécanique intérieure , à l'abri des aléas climatiques , a été conservée et garde la trace d'un passé qui résonne encore de la musique des  meules , blutoirs , trémis et engrenages divers .
Ce sont d'ailleurs ces engrenages , facteurs cliquetant de la force de la rivière, qui attirent le regard en pénétrant dans le moulin.Fixée sur le même moyeu que la roue exterieure , une roue en fonte de 2,5 mètres de diamètre  répercute la rotation de cette dernière et donne le tempo à toute une série de rouages qui se communiquent l'information par une sorte de bouche à oreille mécanique.











Un oeil attentif notera l'alternance des dents en fonte et en bois (pommier) sur les rouages consécutifs afin de prévenir des accidents trop dommageable à l'ensemble de la mécanique . Le meunier se devait donc de posséder un stock de dents en bois pour faire face à l'usure de ces pièces plus tendres.

Cette alternance de matériaux , outre la sécurité du système , engendrait un "relatif" confort phonique au meunier.

Par l'intermédiaire d'arbres et de courroies de transmission ,les différents éléments de transformation du grain situés à l'étage , pouvaient s'animer.
Si les sacs de grain étaient hissés à l'étage par une trappe à l'aide d'un treuil, le meunier utilisait quant à lui plus communément l'escalier de ...meunier.



A l'étage , face à l'escalier , sont disposées les deux paires de meules du moulin.
Une paire de meules comporte une meule immobile ou « dormante » surmontée d'une meule mobile ou « courante ».
Périodiquement il faut remodeler la meule travaillant pour éviter qu'elle ne devienne lisse.

Les meules doivent aussi être « rayonnées »: Les surfaces en contact avec le grain ont des sillons creux qui leur donnent une surface rugueuse pour éviter l'échauffement de la mouture.

L'ensemble de ces opérations appelé «  repiquage » nécessite le relevage de la meule courante et son retournement afin de pouvoir repiquer la surface en contact avec la meule dormante. C'est une manoeuvre délicate car la meule pèse aux environs de deux tonnes.

Le système de levage est une potence en bois dont les bras articulés sont terminés par des clavettes qui s'encastrent dans les trous situés de part et d'autre de la meule.


Le repiquage est effectué par le meunier ou le « picotoux » tous les deux à trois semaines suivant l'utilisation de la meule.

Les outils utilisés pour ce travail sont des marteaux à piquer suffisamment durs et tranchants pour attaquer la pierre. Des éclats de silex pénètrent souvent dans la peau des mains et même du visage.
Il y a plusieurs calibres de marteaux à piquer. Ils doivent être régulièrement portés à la forge pour les réaffuter.






 

Les meules sont enfermées dans un coffre en bois circulaire ou octogonal. Au moulin de la Lande , il y en avait un de chaque forme.











Sur le coffre se dresse l'appareil distributeur de grains composé de trois parties : un support (sorte de brancard) sur lequel repose la « trémie » qui reçoit le grain . Sous la trémie , un petit caisson « auget » un peu plus étroit vers l'avant , évacue le grain vers l'oeil de la Meule.

L'arrière de l'auget est suspendu au brancard par des lanières en cuir . L'avant est quant à lui soutenu par une cordelette réglable à l'aide d'encoches permettant une inclinaison plus ou moins importante du caisson. L'un des côtés de l'auget se prolonge vers l'avant et vient s'appuyer sur le « babillard ».

 

De part et d'autre de l'oeil de la meule , deux encoches sont destinées à recevoir une pièce de fer ( l'anille )fixée à l'extrémité d'une tige métallique entourée d'une pièce de bois cannelé.

L'ensemble , maintenu par un montant en bois agite l'auget: c'est le babillard.



 

Le mouvement de celui-ci secoue l'auget ,faisant tomber le grain dans l'oeillet.
Cette oscillation produit le »tic-tac «  du moulin.

Afin d'éviter au grain de filer le long de la partie métallique , une boîte ou »boitard » ferme le passage. Cette boite doit être régulièrement garnie de suif et de fillasse afin d'en assurer l'étanchéité.

Si la meule tourne trop vite , il suffit d'incliner un peu plus l'auget pour ralentir la rotation.

La farine tombe à la périphérie de la meule dans le coffre. Si elle ne doit pas être blutée , elle descend directement dans « la maie » (sorte de boite rectangulaire munie d'une trappe) située en dessous de la meule.

Des crochets permettent d'y fixer les sacs à remplir.

Si au contraire , la farine doit être blutée , c'est à dire débarrassée du son , elle est acheminée par un conduit vers le » blutoir » ou « bluterie ».

 











Dans le conduit menant au blutoir , des courroies à gaudets remontent la mouture par l'intermédiaire d'une vis sans fin.


 Les blutoirs ou bluteries sont de grands coffres en bois à l'interieur desquels tourne une cage cylindrique recouverte d'une étamine. Le coffre est clos par des panneaux garnis de toiles de jutes.

Lorsque le grain n'est pas très sec , la farine a tendance à s'agglomérer dans les conduits. Un petit marteau en caoutchouc permet de dégager les bouchons qui peuvent se former en tapotant sur la canalisation,







 
 

A l'étage,également , un autre appareil , le trieur à blé noir.
Le blé noir récolté n'était pas toujours très propre , aussi était-il nécessaire de le nettoyer avant de le moudre afin d'obtenir une belle farine pour la fabrication des crêpes et des galettes.

 

 

  Au dessus des blutoirs , d'autres combinaisons de poulies et de courroies permettent la production d'électricité par l'intermédiaire d'une dynamo.

Accessoirement , la baratte pour la fabrication du beurre pouvait aussi être reliée à une courroie...

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